vendredi 4 mai 2007

Royal décroche dans les sondages et perd la boule


Depuis hier, tous les instituts de sondages estiment Nicolas Sarkozy a minimum 53% et jusqu'à 54.5%. Royal du coup risque tout. Elle accuse TF1 de donner des fausses infos, elle accuse les organismes de sondage de mentir. Tout le monde y passe.


Les porte-parole de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand et Rachida Dati, jugent vendredi "inadmissibles" et "irresponsables" les propos de Ségolène Royal sur les "risques" présentés par une éventuelle victoire de leur champion.

"A deux jours du second tour" de l'élection présidentielle, "Mme Royal continue de refuser le débat d'idées et persiste à lancer des anathèmes et des attaques personnelles", déplorent les deux porte-parole dans un communiqué.

"Nous tenons à déclarer avec la gravité et la solennité, que ces déclarations sont inadmissibles et irresponsables de la part de quelqu'un qui prétend occuper les plus hautes fonctions de la République", lancent-ils. "En vérité, c'est une bien étrange conception de la démocratie qu'a Mme Royal. Dans un débat démocratique, on ne peut impunément proférer des menaces et des intimidations dans le but de chercher à dissuader la majorité des électeurs de voter pour l'autre candidat".

Pour Rachida Dati et Xavier Bertrand, "ce n'est ni en cherchant à faire peur aux Français, ni en proférant des invectives personnelles que Mme Royal arrivera à les convaincre de voter pour elle, mais en proposant des réponses concrètes aux problèmes qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne, comme le fait depuis le début de la campagne Nicolas Sarkozy"

jeudi 3 mai 2007

Le débat Royal/Sarkozy


Pas simple de débattre avec Ségolène Royal. Telle une mamy un peu sur le déclin, la pauvre fille n'arrive pas à rester sur un thème... Elle zappe. Systématiquement. Sa pensée divague et l'emmène au gré du vent. Comme le disait Monsieur Courtois, éditorialiste au Monde, il suffisait de regarder la mine déconfite des deux animateurs qui dès le départ ont compris que ce n'était pas la peine d'essayer de conserver leur canevas. Rien n'y fait. Ni leurs rappels à l'ordre, ni les demandes répétées de Nicolas Sarkozy d'approfondir les sujets au lieu de les zapper en les traversant à du 200 à l'heure.
Comme l'a dit il y a quelques mois Alain Duhamel, Ségolène Royal est une Embrumeuse.
En plus, épuisée par ses vaines tentatives de faire sortir de ses gongs son adversaire, c'est elle qui a perdu ses nerfs sur un thème étonnant : le handicap. On sait aujourd'hui, vérifications faites, que le nombre d'enfants handicapés scolarisés a doublé depuis 5 ans. Donc, vraiment, pas de raison de s'agiter. Ok, on a supprimé son organisme, mais manifestement, on l'a remplacé par d'autres dispositions plus efficaces... Laissons d'ailleurs à Jacques Chirac de belles avancées en matière de handicap durant ce dernier quinquénnat. Donc, vraiment, ce démarrage en vrille était complètement infondé. Nicolas Sarkozy a bien fait de réagir sur le mot "immoral". En effet, on a beau retourner le dialogue dans tous les sens, se le repasser, on cherche toujours le côté immoral.
Il était aussi intéressant de voir combien ses idées ne sont jamais quantifiées. On invente une mesure, mais on ne sait pas où on va trouver l'argent. Et quand on a une vague idée, on n'a rien estimé. Surprise! Mon collègue prof de marketing stratégique ne doit pas en revenir. On passe notre temps à expliquer à nos étudiants qu'on n'avance jamais des solutions sans fixer des objectifs quantifiés. Ils savent quelle note on mettrait à Ségolène hier à cet égard : un zéro pointé!
Quand elle n'a pas réfléchi à des mesures, elle dit que c'est à négocier avec les syndicats (6 ou 7 x). Effectivement, c'est important de négocier avec les syndicats. Mais il faut quand même savoir ce vers quoi on veut les amener, me semble-t-il...
J'ajoute que j'ai vu avec beaucoup de plaisir comment Ségolène Royal emballait le poisson avec la Constitution, mélangeant les budgets : le fameux "tout se tient".
Bref, ce débat a montré où se trouvait la connaissance des dossiers, les idées et la résistance mentale. Et à entendre les analystes ce matin, le débat aura certainement éclairé pas mal d'indécis.

mercredi 2 mai 2007

Petite mise au point.




Certains internautes me reprochent mon parti pris. Effectivement, je prends parti.

Cependant, il serait intéressant de rappeler ce qu'est un blog. C'est une espèce de journal perso dans lequel un individu met par écrit ce qu'il a sur le coeur au moment x. Parfois, l'individu décide de concentrer le contenu sur tel ou tel sujet.

C'est ainsi que moi, j'ai décidé de créer un blog sur la mauvaise foi de la gauche pendant cette présidentielle. Parce qu'à force d'entendre des contre-vérités, j'étais hors de moi. C'est presque thérapeutique, en quelque sorte.

J'aurais pu réaliser un blog sur l'iconographie des contes de Grimm dans la Bulgarie des années '50, ou La condition de la femme en Chine contemporaine. Et bien non, moi, j'ai choisi cette thématique.

Si vous voulez de l'info parfaitement neutre, je vous conseille de bien fouiller et prévenez-moi si vous avez trouvé : la majorité de la presse a clairement pris position en faveur de Ségolène Royal. Seul le Fig a décidé de ne pas se prononcer, même si leur position droitière est assez évidente.

Alors les commentaires sur le fait que je suis belge sont tout simplement non-fondés. Cela présupposerait qu'on ne pourrait s'intéresser dans la vie qu'à ce qui concerne son propre pays? C'est une vision ethnocentrée à laquelle je n'adhère pas.

J'en terminerai en disant ici clairement combien j'ai de gros doutes par rapport à la victoire de Nicolas sarkozy. Je crains en effet que le TSS ne commence à bien fonctionner, contrairement à ce que racontent les sondages. Dans le cas d'une victoire de Royal, nous verrons si, quand elle aura vidé les caisses pour tenir ses promesses électorales de Mère Noël, la paix sociale sera meilleure. J'ai quelques doutes...

L'avenir nous donnera ces réponses...

Michel onfray lache Ségolène Royal


Michel Onfray, le fameux philosophe, rendu célèbre lors de sa discussion avec Nicolas Sarkozy au sujet de la génétique, lache Ségolène Royal.

Comment un soutien de l'extrême gauche peut-il ne pas soutenir la candidate de la gauche face à Nicolas Sarkozy : Michel Onfray s'explique...

Voici les bons moments:


Royal, le meilleur atout de Sarkozy.

Royal, le meilleur atout de Sarkozy.
Lundi 30 avril.


Seule la droite croit Ségolène Royal de gauche. Et encore : elle dit qu’elle le croit, mais, pour ma part, je ne le pense pas.

Cette fausse héritière de Mai, véritable fille du pompidolisme ou du giscardisme formaté par Science Po et l’Ecole Nationale d’Administration, n’a pas d’idées, pas de programme. Son fantasme autoritaire et disciplinaire est mal dissimulé par le sourire et les tailleurs de sa féminitude. Elle ne défend pas une vision de la France, de l’Europe ou du Monde, mais une vision de petite-bourgeoise. Elle se sert du socialisme comme d’un escabeau pour réaliser son rêve de revanche personnelle. La misère du monde l’intéresse beaucoup moins que sa propre misère existentielle que prouvent ses errances qui font peine à voir…
Je ne veux pas voter pour la démocratie participative qui annonce qu’on vise la présidence de la République, mais qu’on ne sait pas ce que souhaitent les français, à quoi ressemble leur misère, ce que sont leurs souffrances, leurs quotidiens précaires et malheureux, et qu’on a besoin de faire une vaste enquête d’opinion, un immense sondage au niveau de toute la nation, pour connaître un tant soit peu le pays et un peuple auquel on va demander ses suffrages.
Je ne veux pas voter pour l’ordre juste, car la justice suffit bien, quand on est de gauche, sans qu’on aie besoin d’en référer à l’ordre, un classique de la pensée de droite qui n’a que ce mot à la bouche, et qui ne débite que des variations sur ce thème : sécurité, autorité, discipline, loi, règlements et qui ignore même jusqu’au mot justice, sauf quand il s’agit du ministère du même nom et dont elle se sert pour rendre une justice de classe – sévère pour les petits, clémente pour les puissants.
Je ne veux pas voter pour les maisons de correction ou de redressement avec encadrement militaire des jeunes en rupture de ban, une proposition qui réjouit la France disciplinaire qui traite les problèmes de misère par la solution du Panoptique libéral en demandant aux uniformes, à la force, à la caserne, de régler le problème des incivilités, de la délinquance et des délits récidivistes chez les jeunes détruits par la machine capitaliste par du sport à haute dose, des marches forcées ou des défilés en rang.
Je ne veux pas voter pour un personnage qui, dans le désordre, mais la trilogie s’y trouve tout de même, défend le Travail – pardon « la valeur travail »…-, la Famille , la Patrie et affirme que si tout le monde va en chantant à l’usine, que les enfants sont nombreux, les couples soudés et les drapeaux bleu blanc rouge accrochés au balcon de l’appartement, tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes. Voilà, de fait, une dangereuse héritière des barricades de Mai 68, Sarkozy a raison…
Je ne veux pas voter pour une femme dont la féminitude est un argument, sinon le seul argument pour marquer sa différence. Je me moque qu’on soit juif ou noir, beur ou femme, ce qui, a priori, ne constitue ni une qualité, ni un défaut, sauf pour les sexistes et les racistes , ce que je ne suis pas et ce que je combats sous toutes ses formes. Y compris les formes inversées , car le sexiste pense que les femmes font moins bien de la politique que les hommes, le sexiste inversé, qui est un sexiste aussi, croit l’inverse et affirme que les femmes font mieux et autrement de la politique que les hommes. Quelle misère…
Je ne veux pas voter pour un individu qui, quand on l’interroge sur les propos de son concurrent à la présidence de la République concernant le caractère génétique de la pédophilie et de l’homosexualité, répond aux journalistes qui lui demandent sa position sur ce délicat sujet des parts en chacun de l’inné et de l’acquis, notamment sur les questions d’orientation sexuelle, qu’elle laisse les spécialistes répondre à la question. L’ancienne ministre qui était si prompte à régler ces questions là par voie disciplinaire préventive a oublié qu’elle eut jadis des convictions sur ce sujet.
Je ne peux pas voter pour une personne qui, concernant l’élargissement de l’Europe à la Turquie, affirme sans broncher que sa position sur ce sujet sera celle des français. Il suffira de faire un sondage… Elle qui fut une ardente militante du « oui » au traité européen n’aurait donc pas, là non plus, de vision, sinon d’idée toute simple sur l’entrée de ce pays dans une communauté sur laquelle, au minimum, un prétendant à la charge suprême de la république doit avoir quelque avis…
Je ne veux pas voter pour une militante du Parti Socialiste qui promet de s’affranchir des éléphants, revendique le droit d’inventaire, annonce qu’elle va casser la baraque socialiste, qu’on va voir ce qu’on va voir, et qui réprimande les caciques de la rue de Solferino parce qu’ils ne la soutiennent pas assez, trop peu, mal, avec un réel manque de conviction , qui veut Jospin à la télévision pour chanter ses louanges, Lang pour s’occuper de sa campagne, Bianco, l’ancien porteur d’eau de Mitterrand, comme conseiller, mais aussi Chevènement avec elle, DSK également, sans oublier Montebourg, autrement dit la vieille marmite dans laquelle on nous promettait une nouvelle soupe.
Je ne veux pas voter, donc, pour un fossoyeur de ce qui restait de gauche chez les socialistes. J’aurais pu mettre mon mouchoir sur la démocratie participative, l’ordre juste, l’encadrement militaire, la trilogie vichyste, la féminitude, la carte scolaire, la réelle nature de la pédophilie, l’entrée de la Turquie dans l’Europe, la valse hésitation avec l’appareil vermoulu du PS, les drapeaux pavoisés et la Marseillaise en chœur, l’ancien éloge du blairisme, ce qui, convenons en, fait beaucoup pour une seule personne dite de gauche, mais pas la danse du ventre effectuée ces derniers temps devant François Bayrou pour récupérer ses électeurs, et ce sans la moindre vergogne, avec le talent le plus naturel pour vendre ses charmes au plus offrant.

intégralité :

http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/

Royal insulte les électeurs de Sarkozy


Lors de son discours à Charléty, Ségolène Royal hier a joué son va-tout. Quitte à être très démagogique.
Ce qui m'a choqué le plus :
- Le fait qu'elle accuse Sarkozy d'avoir fait ovationner le karcher à Bercy. Elle ne pourra duper que ceux qui n'ont pas vu le discours en question. C'est évidemment totalement faux. Il a justifié, très humainement, pourquoi il a été amené à parler de karcher et a expliqué pourquoi il trouvait qu'on lui faisait un faux procès à cet égard. C'est très différent me semble-t-il!
- Le fait qu'elle fasse huer Doc Gyneco, Bernard Tapie et d'autres soutiens de Nicolas Sarkozy. Non, non, je ne développe pas une admiration particulière pour le Doc...lol... Mais en faisant ça, indirectement, elle fait huer et insulte les électeurs du candidat de l'UMP. Je pensais qu'elle se voulait rassembleuse???
En, fait, elle n'a pas compris que c'est elle-même qui dresse une France contre l'autre. Jamais Nicolas Sarkozy ne se livrerait à ce genre de bassesses.

mardi 1 mai 2007

Séguéla vote Sarko!


Bon, ok, Seguela était le directeur de campagne de Jospin en 2002. Son soutien ne porte peut-être pas chance. Mais je trouve intéressant ce mouvement de Ségo à Sarko entre les deux tours. C'est plus pour la bizarrerie que je poste cet article.


Le publicitaire Jacques Séguéla, qui avait fait les campagnes de François Mitterrand et qui affirme voter à gauche depuis 50 ans, a annoncé qu'après avoir voté Ségolène Royal au premier, il voterait Nicolas Sarkozy au second tour.

"Je pense que François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe quand je vois qu'à une semaine de l'élection Emmanuelli est en train de lancer un parti progressiste. Alors que tout le monde devrait se mobiliser les gens de gauche pour essayer de faire réussir leur candidate, ils sont en train de se diviser eux-mêmes. Et vous voulez qu'avec ce parti de branquignoles on arrive à relancer la France? (...). Je pense simplement que celui qui a le plus de chances de nous remettre sur les rails, c'est pas le tracteur de Bayrou, c'est pas la charrette de Ségolène Royal, c'est la Formule-1 de Nicolas Sarkozy", souligne Séguéla.

Interrogé sur la possible accusation de traîtrise dont il pourrait faire l'objet, Séguéla répond: "dans une élection présidentielle on est toujours le traitre dun Français sur deux. (...) La France va avoir un sursaut (...). Je ne veux pas être dans lopposition au moment où ce coup de rein va être donné (...), je veux (...) aider celui qui me semble a le plus de chances pour faire avancer la France. Je veux laider à ce que la France réussisse. Moi je ne vote pas Sarkozy, je vote France".

lundi 30 avril 2007

Le Monde prend position en faveur de Ségolène Royal


Ayant parlé à plusieurs personnes qui ne semblaient pas au courant du soutien du Monde à Ségolène Royal, voici le lien de l'édito de Colombani. J'ai plusieurs fois été amené à citer cet article face à des gens séduits par le discours de la gauche qui prétend que Nicolas Sarkozy a les médias à ses bottes. Rappelons que les principaux hebdomadaires (Marianne, le nouvel obs...) et quotidiens (Libé, Le Monde...) ont clairement affiché leur soutien à Ségolène Royal. Un peu surprenant pour des médias maîtrisés par Sarko, non???

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-898338,0.html

dimanche 29 avril 2007

Peu de votes d'adhésion pour Royal!



46 % des électeurs affirment qu'ils voteront au second tour de l'élection présidentielle par rejet de l'autre candidat, contre 51% par adhésion au candidat qui recevra leur suffrage, selon une étude TNS Sofres pour RTL et Le Monde, rendue publique dimanche.

Cette part de rejet atteint 56% chez les électeurs ayant l'intention de voter pour Ségolène Royal, alors qu'elle n'est que de 40% chez ceux de Nicolas Sarkozy.

Ségolène Royal a fait pression sur la presse régionale


En fait, alors qu'elle accusait Nicolas Sarkozy de faire des pressions sur la presse pour empêcher le débat SEGO/BAYROU, c'est elle qui faisait des pressions!

Michel Comboul, président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), affirme dans une lettre ouverte rendue publique samedi soir que Nicolas Sarkozy n'a rien fait pour empêcher la tenue d'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou, mais qu'en revanche "il y a eu de très fortes" pressions du côté socialiste.

Le SPQR, écrit-il, "a été délibérément l'instrument d'une campagne orchestrée", mais "non, Mme Royal, il n'y a pas eu de pressions de Nicolas Sarkozy. En revanche, il y en a eu de très fortes de votre côté, exercées directement par votre équipe et, aussi, par vous-même, à travers vos déclarations".

"Les violentes attaques verbales portées contre nous sont une atteinte directe (...) à l'honneur de notre presse", lance Michel Comboul, qui dénonce "une formidable machine à désinformer".

vendredi 27 avril 2007

J'admire le calme de Sarko...



Franchement, j'admire la façon dont il garde son sang-froid par rapport aux attaques que je dénonçais ce matin!

"J'ai été particulièrement choqué par un certain nombre de propos qui n'ont rien à voir avec le débat démocratique puisqu'ils sont tout simplement injurieux.

Il faut respecter les journalistes et les médias dans notre pays. Personne n'est sous contrôle et personne ne fait pression sur rien. Faire des procès de Moscou comme ceux auxquels on assiste depuis quelques heures, ce n'est pas de la rénovation de la vie politique.

Le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou "est une tragi-comédie qui tourne au ridicule et je vais m'en tenir le plus éloigné possible".

Je pense que François Bayrou doit être très déçu et je mets ça sur le compte de l'amertume parce que c'est assez insultant à l'endroit des journalistes que de penser qu'ils peuvent obéir à des consignes et par ailleurs c'est blessant à mon endroit, mais je ne lui en veux pas.

Pratiques indignes et pathétiques!!!

François Bayrou accuse Nicolas Sarkozy de ne pas respecter la démocratie. Je trouve l’argument un peu spécieux. Le CSA, organe de contrôle médiatique démocratique, a élaboré des règles du jeu de façon on ne peut plus démocratique également. C’est François Bayrou qui veut enfreindre ces règles en venant perturber l’équité du débat entre les deux finalistes. Donc je trouve l’accusation de Bayrou à la limite du surréalisme.

Par ailleurs, Monsieur Bayrou accuse Nicolas Sarkozy de verrouiller les médias. Il dit lui-même ne pas en avoir de preuve mais la certitude. Quand on se rappelle que jusqu’il y a une semaine, Monsieur Bayrou proclamait bien fort qu’il avait la certitude de devenir Président de la République, on se méfiera des certitudes de l’ex-candidat de l’UDF. J’ajoute que lancer ce genre d’accusations sans preuves est très grave. Et probablement encore plus quand on accuse l’actuel favori de vouloir instaurer la république du soupçon généralisé.

Je n’ai pas vu Nicolas Sarkozy lancer des accusations sur aucun de ses concurrents depuis le début de la campagne. A l’inverse, ces derniers ne manquent aucune occasion de le tacler et de le faire passer pour ce qu’il n’est pas.

Je terminerai en disant qu’accuser Nicolas Sarkozy d’avoir la main mise sur les médias n’est pas très sérieux. En effet, si plusieurs grands quotidiens ou hebdomadaires se sont prononcé dans leurs éditoriaux en faveur de Ségolène Royal, aucun n’a officiellement apporté son soutien à Nicolas Sarkozy. Au contraire, on sait parfaitement combien l’immense majorité de la presse est très dure avec le candidat de l’UMP.

Ajoutons que l’ensemble des médias que Bayrou soupçonne d’avoir reçu des pressions (canal plus, le syndicat de la presse régionale…) ont TOUS démenti catégoriquement.

Bref, je suis révolté ce matin !

mardi 24 avril 2007

Duhamel n'a pas aimé Ségolène à Melle...


Alain Duhamel à propos du discours de Ségolène Royal à Melle :

"C'est consternant. Elle anone des textes médiocres sans l'ombre d'un talent. Et moi, je trouve ça vexant pour quelqu'un qui se trouve au second tour de l'élection présidentielle française. (...) Elle n'a pas les qualités pour être présidente de la République. Ce n'est pas honteux d'ailleurs de ne pas avoir ces qualités-là. Il ne peut pas y avoir en France 64 millions de gens ayant l'aptitude d'être Président de la République."

lundi 23 avril 2007

SCOOP - selon Besson, la gauche a choisi de diaboliser parcequ'incapable de l'emporter sur le fond


Ayant vécu les choses de l'intérieur, Eric Besson nous explique clairement que la gauche a lancé une énorme campagne de diabolisation de Nicolas Sarkozy, parce qu'elle savait que c'est le seul moyen si elle espère gagner. J'espère de tout coeur que les millions de français qui sont tombés dans ce piège vont enfin voir clair dans le dessein du PS. Voici ses éloquentes déclarations:

"Il y a quatre mois à peine, je participais au début d'une entreprise délibérément conçue de diabolisation du favori de l'élection présidentielle", a lancé Eric Besson, qui a claqué la porte du PS en février à la suite de désaccords sur la campagne de la candidate socialiste Ségolène Royal.

"Dès l'automne 2006, il était déjà limpide pour beaucoup d'entre nous que si la confrontation portait sur (...) les idées et sur la capacité à gouverner, alors Ségolène Royal n'avait guère de chance de l'emporter face à Nicolas Sarkozy", a-t-il dit. "Il fallait donc, pour espérer le battre, le diaboliser, le caricaturer en espérant parvenir à ce qu'il fasse peur.

"Dans cette entreprise, j'ai pris ma part, trop largement ma part, et je suis reconnaissant à Nicolas d'avoir bien voulu, parce que nous nous connaissions, mettre cela sur le compte du combat partisan", a-t-il poursuivi.

Il a averti que cette "entreprise de diabolisation" serait poursuivie entre les deux tours.

Je suis un homme de gauche qui va soutenir et voter pour un homme qui se revendique de droite", a insisté l'ex-responsable socialiste. "Je suis un progressiste convaincu que pour cette élection c'est un républicain de droite qui porte le mieux les valeurs auxquelles je crois.

Quand Le Soir se laisse aller...


Le quotidien belge de gauche Le Soir, qui avait notamment commis un article qu'on peut qualifier de pure intox au sujet de Nicolas Sarkozy la semaine dernière, est très sévère au sujet du discours de Ségolène Royal d'hier soir. Faisons-nous plaisir:

"A gauche, une heure, une si longue, une trop longue heure plus tard (ndlr : après le discours de Sarko), à Melle, Ségolène Royal s'avance comme une vierge crucifiée sous la lumière qui s'en va et puis revient. Jour, nuit, jour...
Figée, mécanique, tétanisée, elle anone un texte qu'il faudra lire et relire à tête reposée pour envisager de ressentir - peut-être - l'amorce d'un début d'émotion. Et y trouver - peut-être...- l'inspiration d'une mobilisation "citoyenne". (...) même Lionel Jospin, en 2002, au soir de son Waterloo, avait trouvé des accents plus vrais, plus forts, pour tout dire plus "tripeux" avant de s'enfoncer dans les brumes de l'exil. (...) Est-ce Castro revisité par soeur Sourire, période noire?"
Luc Delfosse

Soyez classe, Madame Royal !...



"Ce débat, nous avons la responsabilité, Madame Royal et moi, de faire en sorte qu’il se déroule dans la clarté, dans la sincérité et dans le respect des personnes. Nous avons le devoir de donner à travers ce débat une image de dignité qui soit à la hauteur de la dignité de la fonction présidentielle. Pour ma part je ne changerai pas de ligne de conduite. Je veux dire à Madame Royal que je la respecte et que je respecte ses convictions et que je souhaite que le débat de ce second tour soit véritablement un débat d’idées. Les Français l’attendent depuis trop longtemps, le réclament avec trop de force pour qu’il soit dénaturé."

Espérons que "Madame Royal" pourra entendre ce voeux exprimé par Nicolas Sarkozy et modifiera la posture agressive, attaquant sur la personne, qu'elle a adopté jusqu'ici.

samedi 21 avril 2007

Ben maintenant, y'a plus qu'à attendre...

Sarkozy eugéniste? Qu'a-t-il dit de si terrible?


Chouette article d'AGORAVOX

Un peu longuet : Je mets en lien et je refais une version courte.


Sarkozy eugéniste? Qu'a-t-il dit de si terrible?


Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.

Que n'a-t-on pas entendu sur le sujet ? Les propos de Nicolas Sarkozy sont-ils dangereux ? Ou tout cela n'est-il que beaucoup de bruit pour rien ?

Que n'a-t-on pas entendu sur le sujet ! Citons la phrase dans son contexte pour commencer. Il s'agit d'une discussion entre Michel Onfray et Nicolas Sarkozy pour Philosophie magazine.

« M.O.: Je ne leur donnerais pas une importance exagérée. Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant, on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.

N. S.: Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs: certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense. »

Que reproche-t-on à Nicolas Sarkozy ? Plusieurs choses potentiellement contradictoires. On y verrait un discours eugénique d'une part, d'un autre côté on lui reproche de déresponsabiliser les pédophiles. On lui reproche une vision déterministe sans espoir, fataliste. On lui reproche de favoriser outre-mesure l'inné sur l'acquis.

Décryptons plus en détail le discours, et surtout définition le mot « pédophile ». En lisant la phrase de Michel Onfray, il paraît évident que la définition ici est bien « quelqu'un attiré sexuellement par des enfants » et non pas d'un criminel sexuel, d'un prédateur ou d'un violeur. Nous parlons bien ici d'attirance sexuelle comme certains sont attirés par des femmes et d'autres par des hommes. Pourtant n'avons-nous pas tous entendu un jour un homosexuel affirmer qu'il était né ainsi qu'il a toujours été homosexuel ? Qu'on soit d'accord ou pas, qu'on pense l'acquis primordial sur l'orientation sexuelle des gens ou pas, ce genre d'affirmation n'a jamais valu, que je sache, une telle levée de bouclier. D'ailleurs si une grande majorité d'hommes est attirée par des femmes alors qu'une grande majorité de femmes est attirée par les hommes, ce ne serait que dû à l'environnement culturel, et aucun élément génétique ne nous pousserait à être attirés par le sexe opposé ?

Reproche suivant, celui d'excuser les pédophiles, de les dépénaliser car ils sont malades. J'entends Ségolène Royal affirmer que les pédophiles sont conscients de leurs actes, sous-entendu « contrairement à Sarkozy ». Qu'elle inversion de discours gauche droite! On reprocherait à Sarkozy de vouloir trouver des excuses à des criminels ? C'est plutôt un discours de gauche que de dire qu'ils faut soigner les criminels sexuels, discours qui n'a rien de scandaleux et qui est plutôt à l'honneur de la gauche.

Il y a une catégorie de personnes également qui rejettent l'idée au nom de la morale, que cette notion serait trop horrible. « Je voudrais dire à quel point nous avons été choqués, bouleversés même, heurtés par les déclarations du candidat de l'UMP qui estime que la pédophilie est génétique. » dit Ségolène Royal. Alors maintenant à mon tour de m'insurger, et de m'inquiéter : quand les valeurs morales dictent la science nous sommes en danger. C'est bien parce que certains ont été heurtés par l'idée que la Terre puisse ne pas être le centre du monde que Gallilée a dû se taire. Et pour compléter, en quoi le déterminisme social de Marc Onfray, qui nie en partie le libre arbitre, serait plus moral ?

La question qui restera posée est la suivante : Si une personne vient voir un jour un médecin en lui disant « docteur aidez-moi j'ai des pulsions quand je vois des enfants, aidez-moi à ne pas faire une bêtise », saura-t-on l'aider réellement, sans le juger, sans le traiter de monstre ? C'est apparemment ce que souhaite Sarkozy et, au-delà des caricatures, c'est ce que souhaite sûrement toute la gauche.

vendredi 20 avril 2007

Merci Nicolas!


La gauche, les Joëlle Meskens, Colombani, Raffy et j'en passe critiquent violemment le fait que Nicolas Sarkozy tente de ramener dans le camp républicain un certain nombre d'électeurs de J-M LePen. Peut-être ne devraient-ils pas oublier que sans cette opération du leader de l'UMP, le risque d'un deuxième tour LePen-Sarko serait énorme! Alors qu'est-ce qu'on dit? Merci Nicolas...

lundi 16 avril 2007

Et si le Diable s’habillait en Prada ?

Et si le Diable s’habillait en Prada ?

Ou les 10 raisons pour lesquelles je ne voterais pas Ségolène Royal.

Dans la confusion générale de cet avant premier tour, j’ai voulu mettre noir sur blanc les raisons qui motivent mon rejet catégorique de la candidature Royal.

  1. Le manque d’adhésion. L’élection présidentielle est suffisamment importante pour qu’on choisisse un candidat capable de susciter une adhésion. C’est le cas de Nicolas Sarkozy, qui convainc son électorat qui croit réellement en son projet. L’essentiel de l’électorat de Ségolène Royal, on le sait, est mobilisé par la seule motivation de battre Nicolas Sarkozy. Ainsi, faites ce test autour de vous : suggérez un thème à un électeur potentiel de la candidate socialiste et demandez-lui spontanément de formuler clairement en quoi la position de la candidate les séduit et en quoi celle du candidat de l’UMP leur déplait. L’immense majorité en sera tout simplement incapable. Aux présidentielles, on ne vote pas CONTRE quelqu’un, mais POUR quelqu’un.

  1. La smicardisation des salaires. Ségolène Royal veut augmenter le Smic. Mais seulement le smic. Il ne faut pas être un grand économiste pour projeter les conséquences économiques et sociales d’une telle mesure. Il va d’abord falloir expliquer aux bas salaires pourquoi l’écart avec le smic est ainsi réduit. Et puis l’inflation naturellement provoquée par cette mesure fera instantanément baisser le pouvoir d’achat de tous les français. Les bas salaires rejoindront donc les smicards dans le marasme financier de ces derniers.

  1. Egalité des chances et discrimination positive. Entre une politique qui consiste à retirer aux riches pour donner aux pauvres et une autre qui donne à chacun, d’aussi loin qu’il part dans la vie, la possibilité d’y arriver, j’ai vite choisi. Je préfère de loin la vision de Nicolas Sarkozy qui donne à chacun les outils pour y arriver. En effet, certains ont tellement plus de handicaps que, si on ne leur donne pas plus qu'aux autres, ils ne pourront pas s'en sortir.

  1. Le rapport au monde de l’entreprise. On ne peut pas nier que la croissance est directement la conséquence de la création de richesse. Le rapport que Ségolène Royal entretient avec les entrepreneurs n’est pas de nature à booster ces créateurs de richesse indispensables à la France. Favorisant systématiquement la sécurité du travailleur au détriment de sa mobilité, cultivant la suspicion vis-à-vis des chefs d’entreprise, elle nuit aux rapports de l’Etat avec le monde de l’entreprise. Elle n’a pas compris que cette relation doit être basée sur la confiance. Parce que l’entreprise est indispensable à la santé financière du pays et donc à la société tout entière.

  1. Le bien-être social dépend de l’économique. Les solutions économiques proposées par Ségolène Royal ne sont pas les bonnes. C’est l’avis des économistes mais aussi de la grande majorité des français. La presse internationale, les économistes du monde entier disent que Nicolas Sarkozy a de très loin de bien meilleurs outils pour redresser la France. Or, je suis intimement convaincu que le maintien d’une protection sociale performante et le bien-être d’une société pacifiée est en corrélation directe avec le facteur économique. On sait très bien que l’insécurité est beaucoup plus présente dans les pays dits pauvres. Il est donc essentiel de favoriser celui qui détient les clés d’une amélioration économique du pays, d’où découleront, moyennant des mesures adaptées (Borloo les garantit), les améliorations sociales.

  1. L’Incompétence internationale. Au vu des dossiers internationaux qui attendent le futur président et de la menace terroriste sur la France qui reste au niveau le plus élevé, il est capital de choisir quelqu’un de compétent. Si le candidat UMP a prouvé sa connaissance des principaux dossier et a l’expérience du ministère de l’Intérieur pour le volet sécurité du territoire français, Ségolène Royal a montré tout au long de sa campagne, à travers ses bourdes à répétition, son inexpérience, sa méconnaissance et sa maladresse. Ce sont des sujets avec lesquels on ne peut pas se permettre d’approximations, voire d’erreurs. Avec Ségolène Royal, c’est la garantie d’une perte en crédibilité de la France dans les matières internationales.

  1. La conception de l’immigration. Si les positions de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration sont discutables, Ségolène Royal, en prenant le contre-pied, nie des évidences. A savoir que la politique d’accueil doit se faire dans les limites des possibilités : ce n’est pas faire un cadeau aux gens que de les accueillir en les entassant sans respecter les règles élémentaires d’hygiène et de sécurité et en étant incapable de leur offrir un travail. Ce genre de considération qui paraît assez évidente, elle semble les nier. En tous cas, pour se détacher du candidat UMP, elle les élude. On sait juste que l’immigration sera envisagée au cas par cas. Difficile d’être plus vague.

  1. Le Manque de charisme. Un chef d’Etat, c’est quelqu’un qui doit montrer le chemin. On connaît celui que Nicolas Sarkozy propose pour la France. Il a une réelle vision de ce vers quoi il veut nous mener. Ségolène Royal n’est pas quelqu’un de visionnaire. Son programme n’a pas cette cohérence que doit proposer un chef d’Etat au peuple qu’il conduit. Elle n’a pas tout simplement pas l’envergure d’un chef d’Etat.

  1. La stratégie d’image. Ségolène Royal a été choisie par les militants en fonction des sondages. Elle est la seule qui, dans les sondages du moment de la désignation par le PS, pouvait battre Nicolas Sarkozy. Elle ne proposait absolument rien, si ce n’est quelques mesures choc. Des journalistes comme Alain Duhamel ne la comptaient d’ailleurs même pas parmi les présidentiables. Toute sa communication était basée sur son physique, son style et l’image qu’elle peut donner. Absolument pas de fond. Heureusement pour elle, les choses ont un peu évolué, mais sa stratégie reste essentiellement une stratégie d’image.

  1. Qui est anxiogène ? Quand Ségolène Royal parle d’encadrement militaire des délinquants, quand elle dit vouloir que chaque foyer français ait son drapeau (réalisé par les petites mains des élèves en couture dans les lycées), quand dans un car, elle fait la leçon à des journalistes qui n’ont pas demandé la parole à la maîtresse, je me demande qui de Nicolas Sarkozy ou de Ségolène Royal est le plus anxiogène. Le candidat de l’UMP ne mâche certes pas ses mots. Mais imaginez le tollé si c’était lui qui avait suggéré l’encadrement militaire ! Il n’oserait pas faire le quart des propositions de Ségolène Royal. Il serait immédiatement traité de facho.

Le candidat de l’UMP est manifestement le plus capable d’assumer les plus hautes fonctions. Sa maîtrise des dossiers, sa préparation, la validation de ses solutions économiques par des compétences françaises mais aussi internationales le placent en première position dans les sondages depuis le mois de janvier.

Mais Nicolas Sarkozy est victime d’une gigantesque campagne de communication orchestrée par la gauche, qui monte une partie de l’opinion publique contre lui en le diabolisant. Le second tour risque bien d’être transformé en un référendum anti-Sarkozy. Le plus scandaleux, c’est que la gauche va jusqu’à démarcher dans les banlieues pour attiser cette haine à l’égard du candidat de la droite, quitte à prendre le risque de susciter des violences. Je pense que le diable n’est pas celui qu’on croit. Et s’il s’habillait en Prada ?