En fait, alors qu'elle accusait Nicolas Sarkozy de faire des pressions sur la presse pour empêcher le débat SEGO/BAYROU, c'est elle qui faisait des pressions!
Michel Comboul, président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), affirme dans une lettre ouverte rendue publique samedi soir que Nicolas Sarkozy n'a rien fait pour empêcher la tenue d'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou, mais qu'en revanche "il y a eu de très fortes" pressions du côté socialiste.
Le SPQR, écrit-il, "a été délibérément l'instrument d'une campagne orchestrée", mais "non, Mme Royal, il n'y a pas eu de pressions de Nicolas Sarkozy. En revanche, il y en a eu de très fortes de votre côté, exercées directement par votre équipe et, aussi, par vous-même, à travers vos déclarations".
"Les violentes attaques verbales portées contre nous sont une atteinte directe (...) à l'honneur de notre presse", lance Michel Comboul, qui dénonce "une formidable machine à désinformer".
1 commentaire:
Cet extrait d'interview résume assez bien la situation actuelle, trouve-je:
"Je crois, sur la base de ce qu’on observe dans les Hauts-de-Seine et en Poitou-Charentes, qu’aucun des deux finalistes ne peut prétendre au titre de champion de l’État impartial. D’où l’intérêt de ne pas donner tous les pouvoirs au parti du président, et de constituer au Parlement une majorité plurielle. La violence des attaques concentrées sur le seul Nicolas Sarkozy me paraît trahir en revanche les contradictions d’une gauche qui a viscéralement besoin d’un diable pour tenir debout et masquer sa crise identitaire."
(Jean-Louis BOURLANGES dans Le Figaro du 27 avril 2007, "Pourquoi je vote pour Nicolas Sarkozy").
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